Vendredi 17 septembre 2010 à 13:27



Vise la Lune pour retomber dans les Etoiles
ou au pire, la Mer.
Dans l'eau tu y vivras peut être comme un poisson
puisque tu n'arrive pas à respirer sur Terre
Pourquoi manques tu d'Air ?
Ou alors se serait morphologique,
des poumons trop petits, trop étroits...
Quoiqu'il en soit, tu vas mourir
si tu ne fais pas vivre ton corps rapidement.
A toi alors de juger ce qui lui convient le mieux :
L'eau de l'Océan ou le détergeant.

Lundi 27 septembre 2010 à 23:10


Le 24, je l'ai fais.
Je l'ai dupé et pendant qu'il ne me regardait pas, j'ai avalé les cachets, un à un, lentement.
Pour qu'il me voit décider de mourir.

Et peut être aussi pour qu'il m'en empêche. Ce qu'il a fait.

Ambulance. Urgences. Et me voilà réveillée par les larmes de ma mère, les regards inquiets de mon père, et Lui, toujours présent, les yeux rouges.
Ses bras autour de moi me retenant à la vie. Je suis à toi, ne t'inquiète pas.
Bien que je sois hors de danger, l'acte a nécessité quatre jours d'hospitalisation.
Chez les tarés, les fous, les sucidaires...comme on s'appelle.

Eux qui me manquent, ces personnes paumés comme moi.

On est chacun retourné à nos vies-zombies. On se garde mutuellement en vie, lié par cette mort échappée à quelques heures près.

Et moi, je vais réaliser mes rêves.
J'ai cocher la case "TS, Tentative de Sucide" sur la liste de ma vie...

Maintenant je suis prête.
Avec Lui bien entendu.

Mercredi 29 septembre 2010 à 0:19

A Toi,

Toi qui, un soir d'été m'a regardé comme personne d'autre, allongé sous un cerisier, après que j'ai, comme à mon habitude, parler un peu trop, tu m'as souris en prononçant ces mots "tu es profondément humaine".
Moi, qui pensait que toutes mes erreurs de parcours me définirait à jamais, qu'elles m'avaient marqué au fer rouge, j'ai ouvert les yeux sur ce que j'étais vraiment lorsque tu as prononçé ces mots. Tu as réussit à percer cette armure derrière laquelle je m'étais cachée et dont j'étais devenue la prisonnière, perdue. Tu m'as ouvert les yeux et c'est sans aucun doute à ce moment là que j'ai commencé à t'aimer.
Sous ce cerisier, je t'ai laissé m'explorer, tu m'as trouvé toute entière. Je t'ai laissé enlever mes barrières en me donnant à toi, sans peur, ni crainte. Et lorsque j'ai prononcé ces mots "Embrassez moi mon cher", te souviens tu le sourire que tes lèvres ont dessiné ? Il était à peine visible, discret mais il a illuminé ton visage. Alors tu t'ai penché vers moi pour déposer au coin de mes lèvres, un baiser. Trop poli à mon goùt, je l'avoue, mais après réflexion, aucun autre n'aurait été aussi marquant, car justement, l'explicite à tendance à accélérer le temps. Tu as été parfait, sous ce cerisier, tu m'as rendu amoureuse.

Mercredi 29 septembre 2010 à 0:29

http://lostgirl.cowblog.fr/images/P1040552.jpg

Mercredi 29 septembre 2010 à 22:27

http://lostgirl.cowblog.fr/images/P1000167.jpg








C’est habituel les cailloux dans les chaussures…

 

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