Mercredi 14 octobre 2009 à 4:51

Il est tout petit, minuscule et sa sonorité n'est pas particulièrement belle.

On l'entend, on le voit partout : il est bien trop souvent utilisé si bien que certains en ont oublier sa réelle signification.

Et ne parlons pas de ses traductions multiples, lançées à tout bout de champs dans les spots publicitaires ou écrits sur les vêtements.

C'est un des premiers mots que l'on apprend et on le lance à nos parents. Ils sont heureux, alors on le dit tout le temps. Et même à ses amis plus tard.

Mais pourtant, lorsque l'on voudrait le dire à la personne auquelle on le destine vraiment, "pour de vrai", on ne s'en souvient plus, les syllabes restent bloquées au fond de notre gorge. La pression est là, l'envie terrible de le dire aussi.

Mais on attend, difficilement, que Lui le dise ...

Que nous sommes bête, nous et ce petit mot 
je t'aime ...

Mercredi 14 octobre 2009 à 5:05

Il ne faut pas être diplomé d'architecture pour savoir que si on enlève à un édifice ses fondations (ce qui d'ailleurs n'est pas simple), il s'écroule. C'est une règle d'or que chaque constructeur en tout genre doit avoir en tête.
Cependant, cette représentation visuelle est parfois dure et complique les choses lorsque l'on construit dans le figuré...

En effet, un couple, s'il décide de fonder une famille, entreprend un véritable chantier dont la base est tout simplement l'amour qu'ils ont l'un pour l'autre.
Alors, lorsque celui ci n'éxiste plus, il n'est pas étonnant que tout tombe en ruine.
A quoi bon rester aux milieux de ces cailloux et constater tristement l'éffondrement de seul cadre que l'on connait depuis notre naissance ?
A quoi bon rester à découvert, dépourvu de la sécurité réconfortante que peuvent apporter un papa et une maman, un mari et son épouse, un homme et une femme ?
C'est la fin d'un environnement simple alors ne restons pas dans cette impasse...

Désormais, j'ai accepté l'idée que mes parents ne s'aiment plus, j'ai accepté la dérive de ma famille: c'est la fin d'une enfance heureuse

Je n'ai plus que mes souvenirs ...

Vendredi 16 octobre 2009 à 15:28

Thomas Mann a écrit "impulsif besoin de fuir, cette nostalgie du lointain, du nouveau tel cet avide désir de se sentir libre, de jeter le fardeau, d'oublier."



 
Face aux difficultés notamment de la vie, on a tous ce besoin vital de partir, de quitter une situation contraignante dont on sait que l'on souffrira.
Lacheté ou instinct de survie ?
Cela dépend de beaucoup de choses, des individus, des personnalités et de la vision que chacun à de soi. Il y a évidemment une grande facilité à quitter ses difficultés, à se refuser d'affronter la réalité.

Mais ensuite, on regrette de ne pas s'être battu, pas forcément pour gagner la partie engagée, mais plus pour montrer à l'adversaire nos capacités, notre  courage et notre volonté à résister, à ne pas suivre l'idée dominatrice,... Se refuser de donner le privilège du vainqueur, ce sentiment de victoire.

Certes, c'est difficile de se battre pour une cause perdue...Après on se dit "j'aurais dût..." mais il est trop tard, beaucoup trop tard pour revenir et tout simplement dire "Non, tu n'as aucun droit de me dire ça".



"...j'ai pleuré à la lune,...sangloté au soleil..."

 

Petite fille à la recherche du prince charmant, mais moi je n'ai trouvé qu'un débutant...

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